Paysages Célestes
Depuis deux siècles et les débuts du romantisme, la peinture puis la photographie ont concouru
à un engouement croissant pour le paysage et le plaisir simple de sa contemplation.
Avec le développement technologique récent des appareils photos, une nouvelle façon d’appréhender
le paysage est née : le paysage nocturne, communément appelé “nightscape”.
Une nouvelle pratique qui intrigue par la représentation inhabituelle du paysage qu’elle restitue
et qui fascine avec l’intégration du cosmos dans l’image.
L’Espace et toutes les interrogations qu’il soulève captive l’Homme depuis la nuit des temps :
beauté des étoiles, probabilité d’une vie “ailleurs”, défis scientifiques... les thématiques
qui nous font tourner les yeux vers le ciel ne manquent pas.
Et pourtant avec l’importance croissante des villes et la pollution lumineuse qu’elles génèrent,
beaucoup (re)découvrent un univers qui leur était caché par un mode de vie essentiellement urbain.
Cet attrait pour une vision du monde renouvelée est symptomatique d’une schizophrénie normalisée
face à notre environnement, révélant le contraste entre un modèle de société qui participe à détruire notre milieu
et notre fascination pour ce même milieu.
J’ignore si le nightscape permettra un retour de la pensée du paysage à la “pensée paysagère”(Augustin Berque),
mais tout regard qui présente l’environnement autrement qu’en bien de consommation
me semble opportun. Et si ces quelques photos peuvent apporter une modeste pierre à l’édifice...
à un engouement croissant pour le paysage et le plaisir simple de sa contemplation.
Avec le développement technologique récent des appareils photos, une nouvelle façon d’appréhender
le paysage est née : le paysage nocturne, communément appelé “nightscape”.
Une nouvelle pratique qui intrigue par la représentation inhabituelle du paysage qu’elle restitue
et qui fascine avec l’intégration du cosmos dans l’image.
L’Espace et toutes les interrogations qu’il soulève captive l’Homme depuis la nuit des temps :
beauté des étoiles, probabilité d’une vie “ailleurs”, défis scientifiques... les thématiques
qui nous font tourner les yeux vers le ciel ne manquent pas.
Et pourtant avec l’importance croissante des villes et la pollution lumineuse qu’elles génèrent,
beaucoup (re)découvrent un univers qui leur était caché par un mode de vie essentiellement urbain.
Cet attrait pour une vision du monde renouvelée est symptomatique d’une schizophrénie normalisée
face à notre environnement, révélant le contraste entre un modèle de société qui participe à détruire notre milieu
et notre fascination pour ce même milieu.
J’ignore si le nightscape permettra un retour de la pensée du paysage à la “pensée paysagère”(Augustin Berque),
mais tout regard qui présente l’environnement autrement qu’en bien de consommation
me semble opportun. Et si ces quelques photos peuvent apporter une modeste pierre à l’édifice...
« Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour...»
Vincent Van Gogh